Le stage obligatoire de la sensibilisation routière
Lorsqu’un conducteur jeune ou inexpérimenté commet une infraction qui lui vaut le retrait d’un minimum de 3 points dans le courant de sa période probatoire, il a l’obligation de suivre un stage de la sensibilisation routière. C’est à travers une lettre dite 48N (renseignant sur la date, le lieu et l’heure de l’infraction) que la préfecture oblige le conducteur à suivre le stage de la sensibilisation routière afin de lui permettre d’obtenir 4 points.
Que retenir du stage de la sensibilisation routière ?
Le stage obligatoire de la sensibilisation routière se déroule en 14 heures réparties sur 2 jours consécutifs. Ce stage est pris en charge par une équipe constituée d’un psychologue et d’un pédagogue qui sont chargés de rappeler au conducteur les notions de base du Code de la route, mais aussi et surtout, les notions spécifiques relatives à l’infraction commise par ce dernier. Le programme du stage est prévu par un texte légal, et le conducteur est tenu de se présenter durant les 2 jours de stage afin que celui soit validé par une attestation. S’il ne se présente pas au stage, le conducteur risque une amende, voire le retrait définitif de son permis.
Stage de sensibilisation routière : tarif et remboursement
Le stage de sensibilisation routière est payant pour le conducteur, et il doit être suivi dans un délai de 4 mois après réception de la lettre 48N. Le suivi est une condition essentielle à remplir par le conducteur s’il souhaite pouvoir être remboursé au terme du stage.
Il est à noter que pour être remboursé, le conducteur doit déposer un dossier de remboursement constitué des pièces suivantes : une copie de l’attestation de stage, une copie du document de l’amende et une copie de la lettre 48N. À cela, il faut ajouter un document de demande de remboursement. Le dossier ainsi constitué est à déposer auprès du Trésor public du lieu de l’infraction dans un délai de 15 jours.